
C’est l’histoire d’un deuil, celui du père, brutal et alcoolique, mais pourtant plein de tendresse et d’attentions, sensible aux mots et à la poésie. C’est cette tentative de retarder le temps, de repousser l’oubli, « la vraie mort ». Dans ce récit acide et cocasse, la narratrice réussit à dire avec force l’ambivalence irréductible du sentiment filial.
Avant que j’oublie, Verdier, 2019
[Anne Pauly vit à Paris où elle travaille dans la presse. Avant que j’oublie est son premier roman, paru dans la collection Chaoïd des éditions Verdier. Il a obtenu le prix Envoyé par la Poste 2019.]