
Au son de Céline Dion et I Am, l’autrice installe sa tragédie dans les quartiers Nord de Marseille, dans une fratrie ravagée par la folie paternelle : Karel se débat avec sa propre violence, Hendricka est beaucoup trop belle, et Mohand le martyr idéal d’un père toxico. L’amour, il se vivra ailleurs, au « passage 50 », le camp de gitans voisin.
Mais peut-on grandir en conjurant une telle enfance, faite de souffrance et de manques ?
Il est des hommes qui se perdront toujours, POL, 2020
Eden, L’Ecole des Loisirs, 2019
[Rebecca Lighieri -alias Emmanuelle Bayamack-Tam- publie ici son troisième roman, après le remarqué Les Garçons de l’été (POL, 2017) et son premier roman jeunesse, Eden (L’école des loisirs, 2019)]